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18 août 2001...
Le temps n'est décidément pas très coopératif. Il pleut sans cesse depuis mon réveil. Sans soleil, vu les conditions de clarté de l'eau je pense inutile de tenter une série de prises de vue. Je décide de partir dans la région de Grenivik, au fond du Eyjafjördur En route, une courte visite me donne l'occasion de découvrir une ancienne communautée paysanne, à Laufàs. La plus vieille ferme date de 1840, l'église des années 1865. L'ensemble est bâti en bois et en briques de terre, restauré sans respect des techniques de l'époque, Laufàs a été transformé en musée. Je remarque cependant que rien n'est très différents sous ces latitudes que dans les habitations de nos arrières grands-parents. Je me suis senti un instant très proche de cette lointaine Suisse. Le petit quart d'heure nostalgique étant passé je reprends la route reliant la villle par la piste. Je passe quelques heures dans un petit café de la ville. Je dois dire que c'est l'endroit idéal pour préparer et mettre à jour mon site. Il y a du va et vient qui curieusement ne gène en rien le travail et la composition. En plus, il y fait bon chaud.
19 août 2001... région du lac Myvatn...
Akureyri
Un peu plus d'une heure m'est nécessaire pour rejoindre le lac Myvatn, un peu plus à l'est. Cette région reste une des plus fréquentée d'Islande en raison de sa richesse géologique. Pas de plongée prévue dans cette étendue dont la profondeur n'excède guère trois mètres. Une fois traversé les champs de lave, on trouve, au bord du lac, la très petite ville de Reykjahlid, point de départ de nombreuses randonnées. Très légérement sur les hauts de ce hameau se sont implantées quelques bâtiments, marmites en surpression que l'on craint de voir exploser à tout instant,. Posé comme une goutte de peinture au milieu de ce décor vaporeux, un petit lac. Chimie mélangée d'eau et de soufre enfante d'un endroit surprenant où se mêlent bleus et jaunes dans leur parfaite complémentarité. Dans son souffle régulier, notre terre se donne beaucoup de mal pour déposer délicatement ses étreintes sur ses plaies enfumées. Laissant parfois aux lichens le droit de mêler leur couleurs pastels aux siennes vives et sublimes. Du jaune à l'ocre et à tous leurs mariages, un instant j'ai quitté la terre en vue d'une planète inconnue. J'achève la visite de cette région fumante par une montée sur le hverfjall, cratère d'explosion vieux de 2500 ans. Une forme parfaite de 160m de haut et d'un peu plus d'un kilomètre de diamètre. Certes il n'a fallut que quelques coups de crayon sur cette planche à dessin pour déposer ce cône tronqué. L'ensemble est d'une présence et d'une proximité déconcertante...
hverfjall
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