jours précédents...
semaine précédente...
Retour à Dritvit... semaine suivante...
jours suivants...
27 au 30 août 2001... Keflavik, Stykkisholmur, Dritvit...
Bref arrêt à Keflavik avant de reprendre à nouveau la route pour la péninsule de Snaefellnes. Quelques jours sans pluie me donnent l'envie de retourner vers cette fameuse plage de galets noirs de Dritvit, avant d'entamer, la semaine prochaine, un tour complet de l'Islande, par le sud et ses glaciers. Après quelques heures de route, puis de piste, j'arrive à nouveau à Stykkisholmur. Je n'ai pas très envie de passer la nuit dans la voiture aussi je m'éloigne un peu du centre pour planter la tente aux abords d'un petit lac. La ville dispose bien d'un camping mais la situation de ce dernier ne donne guère envie de s'y arrêter. Aucune animation, comme dans la plupart de ces petites villes au bout des fjords. A voir les millions de macareux qui viennent chaque été passer leur vacances dans les innombrables îlots de la côte, on imaginerait débarquer dans des îles lointaines aux saveurs vanillées. Mais, à chaque fois, c'est cette impression de fin de saison et d'abandon qui me traverse l'esprit. La ville est odorante et sans charme. Il y a une semaine, lorsque je suis arrivé dans cet endroit, il faisait nuit et la découverte du cimetière éclairé par quelques lampadaires oranges sous une pluie glaciale m'avait un peu achevé...

Je ne m'arrête plus guère jusqu'à Dritvit. En fin d'après-midi, sous un ciel dégagé, je retrouve cet endroit magique, bercé d'une énergie phénoménale. Les pierres de lave qui tapissent le sol doivent avoir subi les températures infernales des éruptions du Snaefell. Maintenant, elles s'adonnent, invariablement, aux frottements polis qui leur donnent cet aspect si doux au toucher. Lors de ma première visite j'avais enfoui dans la fond de ma poche un de ces petits morceaux de magma... sans cesse, la recherche de chaleur aidant, je me surprenais à le caresser du bout des doigts pour y retrouver l'aspect d'une peau infiniment satinée...

falaise près de Stykkisholmur...
Les derniers rayons solaires sur Dritvit, filtrés par les embruns, donnent aux minéraux des volumes insoupçonnés. La lumière disparait en quelques minutes derrières les falaises, à l'autre bout de la grève, livrant des ombres d'une douceur câline. Je ne dispose que de très peu de temps pour les photos, aussi je me concentre uniquement sur le moyen format en noir-blanc...

Un peu de patience pour en découvrir un peu plus...

30 au 31 août 2001... Borgarnes, Husafell, Thingvellir et Reykjavik...
Après avoir quitté la péninsule de Snaefellnes, la route arrive à Borgarnes. Quelques petites courses et le plein. Tiens, en parlant de courses... Si vous avez l'occasion de venir en Islande, ne manquez surtout pas de goûter (avec modération...) aux patisseries locales. C'est vraiment sublime. En sortant du supermarché, un Islandais curieux me demande la raison du "pourquoi-pas.ch" sur la voiture. C'est un ancien plongeur qui me parle passionnément du bâtiment de Charcot. Je lui explique un peu mon projet et il me dit qu'il connaît l'endroit du naufrage. Un de ses amis pourrait même m'y emmener. Je vais revenir à Borgarnes dans moins de deux semaines et je pense que cette fois le "pourquoi-pas" sera enfin mis dans la petite boîte à images..

Plus à l'est, après Husafell, une piste un peu difficile nous amène vers Thingvellir. Cette voie n'est ouverte qu'en été et permet de longer des paysages somptueux. Ciel islandais pour cette matinée.

Retour vers la capitale la plus septentrionale du monde (au nord du 64e parallèle), pour une petite visite d'un jour. J'aurai l'occasion de vous présenter prochainement cette ville de 120000 habitants, avec ses localités satellites, englobant plus de la moitié de la population islandaise.

suite...
pour me contacter calendrier Accueil Itinéraire Matériel photographique Matériel de plongée
Presse