Autours de l’Eyjafjallajökull. Il existe une randonnée entre les glaciers de l’Eyjafjallajökull et de Myrdalsjökull qui part depuis Skogar, dans le Sud. Plusieurs heures de marche dans la cendre humide en direction du Nord. Des paysages lunaires sous une lumière agréable. La profonde entaille dans laquelle s’écoule le violent torrent est couverte de cendre trempée. Etranges sensations.

Certain (es) se sont trouvés au première loge lors de l’éruption, voici quelques semaines.Leur logement et leur pelouse n’ont pas été trop affectés, leur habitat faisant dos à l’arrivée des cendres…

Recherche de ce fameux volcan. Pas de cendres en direction du Sud, c’est vers l’intérieur que se dirige le nuage. Quelques kilomètres de piste et voilà ce fameux panache qui a paralysé l’Europe… Il tombe sans cesse de minuscules grains, comme du sable, qui recouvre tout, s’infiltre partout. Rien d’impressionnant en ce moment. 15 à 20 cm de cendre recouvre le sol pourtant…

Quitté Jökulsarlon, toujours sous la pluie. Je tente quelques pistes vers le centre, sans succès. Routes trop défoncées et détrempées. Arrêt dans les alentours de Vik ce soir.Une ou deux images réalisées sur le bord de mer déchaîné. Brume et pluie… je teste le sac postal comme protection de la chambre: très efficace!

“Petit Suisse lui pas comprendre que lorsque vent venir du Sud-Ouest lui pousser les iceberg au Nord-Est… Lui pas comprendre… pas d’iceberg sur le lac de la Gruyère!”

Bon… à bien y réfléchir… les quelques heures de lumières sans pluie m’ont permisde marcher 3 heures à la recherche des icebergs qui avaient tout simplement  disparus durant la nuit. Je suis parti du mauvais côté… mais pas de regret, les vents sont si violent qu’il n’aurait pas été possible de sortir la chambre 20×25. Je l’avais sur le dos pourtant!

Islande. Débarquement à Sedisfjödur. Après un contrôle douanier sévère, avec chiens… enfin la liberté. Direction le Sud, par les chemins de traverse.

Ce soir , cette image… en face de moi, Jökulsarlon sous la pluie.

Arrivée et départ des îles Féroé. Quelques heures d’attente, quelques pas. Rien à faire ici, remonté à bord comme on retourne dans sa cellule. Goûter encore l’exiguïté de cette cabine étouffante, sans fenêtre. A côté de cela, mes prochaines nuits seront mieux qu’au Ritz. Vues imprenables… celles que je choisirai et silence absolu.

Projet: réalisation d’un travail photographique à la chambre grand format 20×25 de paysage,avec l’espoir de fixer quelques vues du volcan Eyjafjöll.